Sport populaire vs sport dominant, le match perdu d’avance ?

14/09/2014
Fête de l'Humanité - Espace débat de la Halle Nina

Avec Lydia Martins-Viana, coprésidente de la Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT), Mathieu Pradel, coordinateur national de Tatane, « mouvement collectif et populaire pour un football durable et joyeux », et Igor Martinache, historien, coauteur de Du sport ouvrier au sport oublié ? Histoire mêlée de la CGT et du sport.

Débat proposé dans le cadre des 80 ans de la FSGT et animé par Nicolas Kssis, journaliste à Sport et plein air (FSGT) et So Foot.

Dans un contexte où le sport marchand envahit l’espace social et même politique, le sport « populaire », associatif, non marchand en est-il l’alternative en acte ou n’est-il destiné qu’à être « l’idiot utile » ?
Ces interrogations interpellent l’ensemble des acteurs, associatifs ou autres, qui désirent développer une autre approche du sport...
Et particulièrement la Fédération sportive et gymnique du travail - la FSGT - qui va fêter ses 80 ans. Car son histoire s’enracine profondément avec la naissance, en 1907, des premiers clubs sportifs ouvriers revendiquant leur antagonisme avec le sport « bourgeois ».
Au fil des décennies, les militants et bénévoles du sport populaire vont tacher de construire une conception du sport au service de leur vision de l’émancipation humaine. Ainsi, la FSGT accueillera les premières pratiques féminines compétitives en vélo, en judo, en lutte... ; elle n’aura de cesse à renouveler les règles du foot jusqu’à faire disparaître l’arbitre, celles du volley en revenant à la pratique mixte, de porter les innovations en gym, en escalade, dans le sport de l’enfant, jusqu’à la pratique des bébés nageurs...
Un débat sans tabou ni fausse pudeur.